L’ouvrage de Christina Cameron et Mechtild Rössler, Le Patrimoine mondial : la vision des pionniers, paru cette année dans la collection Politique mondiale des Presses de l’Université de Montréal, sera lancé le 9 novembre à l’ENAP et le 14 novembre à la Maison de l’UNESCO à Paris.
Adoptée à Paris en 1972, la Convention du patrimoine mondial s’intéresse par définition à tous les pays du monde. Généreuse dans sa mission de reconnaissance et de protection du patrimoine culturel et naturel, elle reste l’une des plus célèbres de l’Unesco par la diversité qu’elle embrasse.
Ce livre porte sur l’évolution de cette Convention de 1972 à 2000, son histoire et ses applications. Écrit par des spécialistes qui ont joué un rôle constant auprès du Comité du patrimoine mondial, il permet d’aborder les notions fondamentales de patrimoine et de cerner, notamment, le concept assez nouveau de « paysage culturel ».
Pour mieux faire comprendre cette histoire, les auteures ont également choisi de donner la parole à de nombreux acteurs de la Convention du patrimoine mondial, entre sa conception, sa mise en place, ses évolutions et parfois sa critique.
Une version russe du livre sera également lancée.
À propos des auteures
Christina Cameron est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine bâti à l’Université de Montréal où elle dirige un programme de recherche sur la conservation du patrimoine à l’École d’architecture. Depuis 1987, elle travaille avec la Convention du patrimoine mondial, comme Présidente du Comité en 1990 et en 2008.
Mechtild Rössler est directrice de la Division du patrimoine de l’UNESCO et directrice du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO (secteur de la Culture) depuis 2015. Elle est également chercheure associée à EGHO en France.