L’urbain est devenu le cadre de vie de plus de la moitié de la population mondiale. La formation acquise au baccalauréat en urbanisme permet de comprendre la ville et de développer des stratégies, des politiques et des programmes d'intervention sur cette dernière. Pour ce faire le programme aborde les enjeux environnementaux, démographiques, sociologiques, économiques et politiques de la ville et de l'urbanisme.

Les étudiantes et étudiants apprennent les méthodes, techniques et pratiques de l'urbanisme permettant de répondre aux divers enjeux clés reliés à la planification métropolitaine, à l'immobilier, au développement communautaire et à la mobilité.

Le programme (1-025-1-0), d’une durée de trois ans, comporte 90 crédits.

L’apprentissage est organisé de manière progressive, jusqu’à une mise en situation professionnelle à travers les ateliers et le projet terminal :

• La première année est consacrée aux cours théoriques généraux sur la ville et l’urbanisation, leurs dynamiques socio-économiques et leurs cadres institutionnels.
• La seconde année est organisée autour de cours portant sur les outils de l’urbaniste (géomatique, outils juridiques, communication, etc.) et des ateliers.
• La troisième année propose des enseignements complémentaires spécifiques (consultation, etc.), mais est principalement consacrée aux ateliers et à la préparation d’un projet terminal.

L’atelier constitue une activité centrale de la formation en urbanisme. Grâce à la réalisation d’un projet dans son intégralité, du diagnostic d’un site à l’élaboration d’un concept d’aménagement et de propositions d’intervention, il favorise le développement d’un esprit critique, permet d’appliquer les connaissances acquises et incite à l’inventivité. L’atelier, encadré par des professeures et professeurs et des chargé(e)s de formation pratique, de même que les séances de critique des projets réalisés auxquelles assistent des praticiennes et des praticiens, offrent une occasion privilégiée de discuter avec des professionnel(e)s et de prendre conscience des exigences de la pratique.

Le travail terminal est une étude de cas où la formulation d’un projet d'intervention mobilisant un ensemble de connaissances et de savoir-faire, démontrant la maîtrise de plusieurs compétences, tout en permettant d'approfondir une problématique urbaine particulière.

Il est également possible de réaliser, parmi les activités optionnelles du programme, un stage en milieu professionnel.

Pour plus de détails, consultez le cheminement type pour les études dans ce programme et la description complète de la structure du programme.

Et si vous partiez à l’étranger dans le cadre de vos études ?  

Au-delà de pimenter votre vie étudiante, c’est l’occasion d’explorer de nouvelles perspectives en se confrontant à une autre culture riche et diversifiée.  

Dans le cadre d'un échange, d'un stage ou d'un atelier en groupe à l'étranger, vous pourrez élargir votre vision et vos opportunités professionnelles.

Tous les atouts sont de votre côté pour développer vous ouvrir à un monde multiforme et en constante évolution!

Pour plus d’informations

Et si vous venez de l’étranger pour faire vos études à l’Université de Montréal ?

Vous n’avez encore rien vu ! 

Il fait bon vivre à Montréal. Dans une ambiance urbaine et conviviale, il y a toujours quelque chose à faire, à voir, à écouter, à goûter, à découvrir. 

À l’image de sa vie de quartier foisonnante, étudier à Montréal c’est accéder à sa vie étudiante débordante d’activités culturelles, sportives, associatives, sociales, créatives et bien d’autres. 

Y habiter, c’est aussi avoir accès à sa qualité de vie, son ouverture sur le monde et son effervescence. C’est un milieu d’apprentissage d’exception où se mêlent une diversité culturelle, des espaces verts, un environnement sécuritaire et des opportunités d’emploi. 

S’établir dans une nouvelle ville est un projet aussi stimulant qu’ambitieux. 

Pour les étudiantes et étudiants internationaux, nous vous accompagnons tout au long de vos démarches grâce à ce guide.

À qui s'adresse cette passerelle ?

Les diplômées et diplômés du programme de DEC Techniques d’aménagement et d’urbanisme (222.AO) pourraient se voir reconnaître des acquis dans le cadre du baccalauréat spécialisé en urbanisme.

• Maximum de 15 crédits pour les étudiantes et étudiants provenant du Cégep de Jonquière : URB1412, URB 1414; URB 1117; URB2046; URB 2346 
• Maximum de 18 crédits pour les étudiantes et étudiants provenant du Cégep de Rosemont : URB1412, URB 1414; URB 1117; URB 2046; URB 2344; URB 2346

Conditions d’admissibilité

• La personne candidate doit satisfaire aux conditions d’admissibilité propres au programme de baccalauréat spécialisé en urbanisme.
• L’entente ne s’applique que pour les cours réussis avec un résultat final de 75 % ou plus.
• Seuls les étudiantes et étudiants ayant terminé leur diplôme depuis moins de 10 ans peuvent se prévaloir de l’entente.

Procédure de reconnaissance des acquis

Après son admission au programme, la candidate et/ou le candidat doit prendre rendez-vous, par courriel, avec le responsable de programme, Gérard Beaudet. 

Toute l’information ainsi que la liste complète des documents requis sont disponibles sur le site Admission de l’Université de Montréal. 

Le statut professionnel de l’urbanisme au Québec est régi par l'Ordre des Urbanistes du Québec, auquel la diplômée et le diplômé du baccalauréat est admissible.

Le diplôme de baccalauréat en urbanisme permet d’intégrer directement le monde professionnel ou de poursuivre une formation au second cycle, en urbanisme ou dans une discipline connexe, par exemple en géographie, en transport, en patrimoine, en environnement, en gestion de projet.

De manière générale, l’urbaniste contribue à l’organisation et à la mise en valeur de l’espace géographique, depuis le projet d’habitation ou de place publique jusqu’au schéma d’aménagement et aux stratégies de développement régional. Il planifie et aménage des espaces physiques, constitués d’éléments naturels, construits et façonnés par des activités sociales et économiques. C’est à l’échelle de la ville et de l’agglomération que son intervention est la plus particulière et qu’elle tend à se développer.

Une diversité de fonctions est accessible aux diplômé(e)s en urbanisme, et les domaines d’activités sont de plus en plus variés, de la mobilité durable à l’environnement urbain en passant par le logement abordable ou le développement économique. La fonction d’inspectrice et/ou inspecteur municipal(e) constitue pour plusieurs diplômé(e)s en urbanisme la filière d’entrée sur le marché du travail. L’inspectrice et inspecteur municipal participe à la gestion d'un territoire municipal en veillant à l’application des lois, règlements et des normes municipales en matière d'urbanisme (règles de qualité, d'esthétique et de sécurité). Plusieurs autres types d’emplois sont également disponibles. Les employeurs potentiels sont :

• Le gouvernement provincial et ses mandataires (ministères, agences gouvernementales, etc.)
• Les gouvernements régionaux et locaux (villes, municipalités locales, municipalités régionales de comté, communautés métropolitaines et sociétés paramunicipales)
• Le secteur privé (firmes d’experts conseils en urbanisme, en architecture, promoteurs, constructeurs et gestionnaires de parcs immobiliers)
• Le secteur communautaire (associations, regroupements de citoyens et organismes de développement touristique et culturel)
• Les centres de recherche et d’enseignement universitaire

Le statut professionnel de l’urbaniste au Québec est régi par l'Ordre des urbanistes du Québec. Les détenteurs d’un baccalauréat en urbanisme peuvent en devenir membre après avoir effectué un stage de deux ans et avoir réussi un examen d’admission.