Hannick Nadine Anoutsa Zangue
Courriels
Web : LinkedIn
Maitrise
2025
, Environnement et développement durable , (Canada), Université de Montréal (Canada)
Master
2020
, Biologie et autres sciences connexes , université libre de Bruxelles (Belgique)
Master
2014
, Sciences de la terre (géologie, géographie physique, etc.) , université de Dschang (Cameroun)
Biographie
Anoutsa Nadine est titulaire d’un master en écologie appliquée à l’université de Dschang (Cameroun) d’un master en Sciences et gestion de l’environnement à l’université libre de Bruxelles (Belgique), et d’une maîtrise en environnement et développement durable avec spécialisation en gestion de la biodiversité de l’Université de Montréal (Canada). Elle effectue un doctorat sur les solutions fondées sur la nature dans le cadre du programme interdisciplinaire en aménagement de l’Université de Montréal. Ce projet, mené par une équipe de recherche interdisciplinaire composée de Dagenais, Paquette, Brisson et Gervais-Bergeron, s’effectue également avec des partenaires internationaux, soit l’École nationale des travaux publics de l’État (Lyon, France), l’Université de Tartu (Estonie) et l’Université de Luleå (Suède).
Recrutement recherche
Non
Expertises
Ma démarche de recherche se concentre sur l’écologie du paysage et l’étude des liens entre les milieux naturels et les communautés humaines. Je me penche plus particulièrement sur les phytotechnologies, en examinant leur capacité à servir de solutions durables pour la gestion et la restauration des écosystèmes. Mon projet de recherche se focalise sur la perception de l’environnement, en étudiant comment les personnes perçoivent, évaluent et s’approprient leur environnement. En outre, j’utilise le concept de valeurs relationnelles pour mieux comprendre les émotions des gens et ainsi optimiser les projets urbains. Grâce à cette combinaison de savoirs, je peux aborder les enjeux environnementaux de manière intégrée, en reliant les dimensions scientifiques, sociales et appliquées.
Projets de recherche Tout déplier Tout replier
PERCEPTION ET VALEURS À LONG TERME ENTRETENUES PAR LES RÉSIDENTS À L’ÉGARD DES PHYTOTECHNOLOGIES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES ET LEUR VOLONTÉ DE CONTRIBUER AUX MESURES D’ENTRETIEN. Projet de recherche au Canada / 2025 - 2028
BIORESTORM. An-ciper la succession biologique dans la réhabilita-on à long terme des solu-ons fondées sur la nature pour le traitement des eaux pluviales dans différentes zones clima-ques. Mots clés : bioréten/on, communautés végétales, écologie urbaine, implica/on citoyenne, infrastructures vertes, interdisciplinarité, percep/on du public, phytotechnologies, traits fonc/onnels. Biodiversa +. European diversity partnership. Organisme subven/onnaire au Québec. Fonds de recherche du Québec. Secteur Nature et technologies. Des solu(ons fondées sur la nature (SFN) pour le traitement des eaux pluviales ou phytotechnologies ont été développées au cours des trois dernières décennies. Ces systèmes, les bioréten(ons par exemple, ont un énorme poten(el d'implanta(on en milieu urbain. Très adaptables, leurs dimensions peuvent varier de quelques mètres carrés d’installa(on en bordure de route à un hectare pour des installa(ons centralisées. La végéta(on joue un rôle important dans les SFN à la fois pour l’esthé(que, la réduc(on des volumes et le traitement des polluants. Cependant, avec l'âge, les performances de ces systèmes peuvent changer. Les espèces végétales sélec(onnées sont supplantées par d'autres en raison de la concurrence naturelle dans les condi(ons de croissance difficiles retrouvées dans ces systèmes (sècheresse alternant avec inonda(on, froid, neige, glace, pollu(on, sels de déglaçage). Leur entre(en est aussi souvent négligé. Au fil des années, les communautés végétales et microbiennes peuvent se diversifier ou s'appauvrir. L’apparence des systèmes résultants peut heurter les normes esthé(ques des résidents et susciter des plaintes. La réhabilita(on avec une prise en compte des percep(ons des résidents peut être une solu(on à ce phénomène. Mais il manque de recherche sur ce sujet. BioReStorm vise à évaluer (i) les changements dans les communautés végétales et les communautés microbiennes associées pour le traitement des eaux pluviales dans les SFN dans le temps et l’espace, et (ii) l’impact des plantes et des micro-organismessur les processus hydrauliques et de traitement, ainsi que leur contribu(on à la biodiversité locale. La détermina(on des lacunes dans la concep(on, la mise en œuvre et l’entre(en de ces SNB, combinée à une succession biologique résultant de l’évolu(on de ces systèmes, nécessite le développement de concepts de réhabilita(on adéquats d’où le nom du projet: BioReStorm. Réhabiliter signifie également assurer une percep(on posi(ve de ces systèmes par le public à long terme. PermeYre l’engagement posi(f des citoyens dans l’entre(en de ces systèmes pourrait être
Publications Tout déplier Tout replier
- Lors de ma maîtrise en environnement et développement durable (Université de Montréal), j’ai travaillé sur l’insécurité alimentaire dans un contexte de métropolisation et exploré le rôle des friches urbaines dans le développement de l’agriculture urbaine.
- Mon mémoire de master (Université libre de Bruxelles) a porté sur la gestion des déchets encombrants ménagers dans la Région de Bruxelles-Capitale, et a contribué à des réflexions concrètes pour l’Agence Bruxelles-Propreté. Ce mémoire est disponible en libre accès sur la plateforme DI-fusion.
- Enfin, mon mémoire à l’Université de Dschang, Cameroun, consacré sur le Savoir traditionnel sur l’écologie et la conservation du Touraco Doré dans La Périphérie Est de la Réserve écologique intégrale des monts Bamboutos : Ouest-Cameroun, est accessible sur Scribd et cité dans des publications scientifiques en ligne, illustrant l’importance des connaissances locales dans la conservation de la biodiversité.
Prix et distinctions
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Après avoir postulé pour le projet BIORESTROM, j’ai été choisie comme doctorante. Ce processus de sélection s’est déroulé en deux étapes d’entrevue avec un jury, où j’ai su me démarquer grâce à mes résultats académiques remarquables et à la pertinence de mes travaux de recherche réalisés lors de ma maîtrise.
https://qcbs.ca/qcbsdatabase/web/docs/Affichage%20PhD%20amen%20UdeM%20FR.pdf
J’ai également été choisie comme coordonnatrice de la serre-école pour la bourse offerte par l’unité du développement durable de l’Université de Montréal dans le cadre du projet Serre-école, qui remet une bourse de recherche de 6 000 $ à chaque étudiant ou étudiante des cycles supérieurs dans les trois domaines suivants : développement durable, nutrition et aménagement. Cette sélection est attribuée en raison de la qualité exceptionnelle du dossier académique, ce qui a permis de subventionner la réalisation de mon stage.
https://durable.umontreal.ca/amenagement-biodiversite/agriculture-urbaine/serre-ecole/
Outre ces distinctions, j’ai également reçu le « Prime à l’excellence académique », pendant 4 années successives. C’est un prix décerné aux étudiants des universités camerounaises par le gouvernement canadien pour récompenser les étudiants qui se distinguent par leurs excellents résultats académiques dans les sept universités d'État du Cameroun.
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