Experts en : Vulnérabilité urbaine
DIOP, Djibril
Chargé de cours
FAKIROFF, Anne-Laure
Doctorante
- Changements climatiques
- Urbanisme
- Environnement et développement durable
- Vulnérabilité urbaine
- Canada (Québec)
- Aménagement du territoire
- France
Mon travail porte essentiellement sur la réglementation, l'aménagement du territoire et la gestion des risques d’inondation, avec une attention particulière portée sur le Québec. Ma recherche approfondit l’élaboration, l’évolution et l’application des différents cadres réglementaires entourant la gestion des risques d'inondation, analysant leur impact sur la planification territoriale. J'explore particulièrement le rôle des gouvernements et municipalités, ces dernières étant au cœur de la gestion locale des zones inondables.
FIASCHI, Francesca
Doctorante, Auxiliaire de recherche (étudiante), Chargée de cours
- Aménagement du territoire
- Design urbain et architecture urbaine
- Vulnérabilité urbaine
- Morphologie urbaine
- Paysages culturels
- Urbanisme
- Europe
- Patrimoine bâti
Projet de recherche doctoral
Pratiques urbaines dans la reconstruction post-catastrophe. La dimension matérielle et immatérielle de la ville historique. Etudes de cas italiennes
Reconstruire une ville après une catastrophe n'est pas rétablir utopiquement un "statu quo ante", car tout est en mouvement et se transforme : "Pánta rheî". Dans la ville deux aspects complémentaires émergent : l'habitat et l'habiter. Le premier, matériel et visible, correspond à la partie physique de la ville, et le second, immatériel et invisible, correspond à l'ensemble des composantes sociales qui animent un système urbain.
Habitat et habiter sont étroitement liés, mais ils sont traités indépendamment au moment de la reconstruction. Une connaissance exhaustive des dimensions matérielles et immatérielles de la ville avant la catastrophe est donc nécessaire, afin d'une reconstruction urbaine holistique.
La recherche partant de l'étude des reconstructions de villes européennes, de Lisbonne 1755 à L'Aquila 2009, a permis une reconfiguration généalogique de la pensée et de la pratique urbanistique de la reconstruction de la ville historique sur trois siècles. Reconstruire une ville signifie comprendre sa "destruction", donc reconnaître et recenser les pertes de l'habitat et de l'habiter.Les connaissances et les outils urbanistiques ont toujours guidé la reconstruction. C'est pourquoi la recherche a analysé le contenu des Plans de Reconstruction de trois études de cas italiennes examinés : Gibellina, Venzone et L'Aquila. Les résultats montre que le plan de reconstruction n'oriente et ne met en œuvre que la reconstruction matérielle de la ville, se présentant comme un processus technocratique bien codifié, guidé par des développements normatifs e technologiques continus. Au contraire, la reconstruction immatérielle, entendue comme la réhabilitation de toutes les composantes sociales qui rendent un système urbain vivant, n'est pas réglementée par un soutien législatif permettant de la définir et de la réhabiliter. Actuellement, la reconstruction de l’habiter suit difficilement la reconstruction physique avec un délai très long. L'analyse se conclut par une nouvelle question de recherche : Est-il possible de définir et réglementer la reconstruction immatérielle d'une ville après une catastrophe ?
LABBÉ, Danielle
Professeure titulaire
- Viêt Nam
- Aspects fonciers
- Design urbain et architecture urbaine
- Gouvernance métropolitaine
- Urbanisation et aménagement dans les pays en développement
- Vulnérabilité urbaine
- Asie du Sud-Est
- Urbanisme
Danielle Labbé est spécialiste des questions d’urbanisation et des pratiques de l’urbanisme dans les pays en développement. Elle s’intéresse en particulier aux transformations des territoires périurbains, aux relations État-société dans la fabrique de la ville, à l’informalité urbaine, ainsi qu’à l’appropriation de l’habitat et des espaces publics urbains.
THOMAS, Isabelle
Professeure titulaire
- Changements climatiques
- Développement local et régional
- Environnement et développement durable
- Système d'information géographique
- Vulnérabilité urbaine
- Développement urbain et immobilier
- Urbanisation et aménagement dans les pays en développement
- Urbanisme
Mme Thomas est professeure titulaire à l’École d’urbanisme et d’architecture du paysage de la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal. Ses réalisations s’arriment à la recherche centrée sur l’urbanisme durable, sur la planification environnementale ainsi que sur les enjeux de vulnérabilité, de gestion de risques et d’adaptation aux changements climatiques pour construire des communautés résilientes face aux risques naturels et anthropiques. Depuis son arrivée en 2007 à l’Université de Montréal, Mme Thomas a été associée à de nombreux projets de recherche, en particulier avec la collaboration du ministère de la Sécurité publique. Ses contributions les plus importantes concernent l’élaboration d’une méthode d’analyse de la vulnérabilité sociale et territoriale aux inondations en milieu urbain ainsi que la création d'un outil d'analyse de la résilience, RésiliAction, labélisé à l'Université de Montréal. Elle s’investit également dans les stratégies concernant la construction innovante de quartiers résilients. Ses résultats se situent au carrefour de la recherche d’action et de la recherche fondamentale. Le dernier livre qu’elle a codirigé : La ville résiliente : comment la construire? (PUM) explique les conditions fondamentales pour établir des collectivités résilientes. Elle a créé en 2020 l’équipe de recherche ARIAction qui permet de constituer un réseau d’experts locaux et internationaux visant en particulier à un partage de connaissances des meilleures pratiques en termes d’aménagement résilient du territoire.
WALCZAK, Lise
Doctorante, Auxiliaire de recherche (étudiante), Chargée de cours
- Aménagement du territoire
- Histoire et théorie de l'urbanisme
- Morphologie urbaine
- Patrimoine bâti
- Vulnérabilité urbaine
- Urbanisme
- Changements climatiques
Lise Walczak est doctorante en aménagement à l’Université de Montréal sous la direction du professeur Gérard Beaudet. Ses recherches portent sur le lien entre métropolisation et patrimonialisation des banlieues québécoises. En parallèle de ses études doctorales, elle intègre l’équipe de recherche ARIAction, motivée par son désir de travailler sur les questions relatives à la préservation du patrimoine culturel et la résilience urbaine.