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/ École d'urbanisme et d'architecture de paysage

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Experts en : Europe

Alexakis, Konstantinos

ALEXAKIS, Konstantinos

Professeur adjoint

Ses recherches se concentrent sur l’histoire, la théorie et la pratique de l’architecture de paysage ainsi que sur la cognition environnementale. Ses travaux s'appuient sur des sources historiques (textes, dessins et vestiges d'environnements bâtis) pour examiner les processus qui façonnent nos milieux de vie et les expériences quotidiennes des populations qui les utilisent.

Il étudie actuellement comment les interactions des Montréalais avec la nature influencent leurs préférences et leurs choix résidentiels. À partir de cette étude, il établira un cadre pour la construction et la gestion de la nature urbaine qui peut mieux satisfaire les besoins des gens et limiter leur déplacement vers les banlieues et la campagne.

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Fiaschi, Francesca

FIASCHI, Francesca

Chargée de cours, Aux. de recherche (étudiant/e), Doctorante

Projet de recherche doctoral

Pratiques urbaines dans la reconstruction post-catastrophe. La dimension matérielle et immatérielle de la ville historique. Etudes de cas italiennes

Reconstruire une ville après une catastrophe n'est pas rétablir utopiquement un "statu quo ante", car tout est en mouvement et se transforme : "Pánta rheî". Dans la ville deux aspects complémentaires émergent : l'habitat et l'habiter.  Le premier, matériel et visible, correspond à la partie physique de la ville, et le second, immatériel et invisible, correspond à l'ensemble des composantes sociales qui animent un système urbain.  

Habitat et habiter sont étroitement liés, mais ils sont traités indépendamment au moment de la reconstruction. Une connaissance exhaustive des dimensions matérielles et immatérielles de la ville avant la catastrophe est donc nécessaire, afin d'une reconstruction urbaine holistique.

La recherche partant de l'étude des reconstructions de villes européennes, de Lisbonne 1755 à L'Aquila 2009, a permis une reconfiguration généalogique de la pensée et de la pratique urbanistique de la reconstruction de la ville historique sur trois siècles. Reconstruire une ville signifie comprendre sa "destruction", donc reconnaître et recenser les pertes  de l'habitat et de l'habiter.Les connaissances et les outils urbanistiques ont toujours guidé la reconstruction. C'est pourquoi la recherche a analysé le contenu des Plans de Reconstruction de trois études de cas italiennes examinés : Gibellina, Venzone et L'Aquila. Les résultats montre que le plan de reconstruction n'oriente et ne met en œuvre que la reconstruction matérielle de la ville, se présentant comme un processus technocratique bien codifié, guidé par des développements normatifs e technologiques continus. Au contraire, la reconstruction immatérielle, entendue comme la réhabilitation de toutes les composantes sociales qui rendent un système urbain vivant, n'est pas réglementée par un soutien législatif permettant de la définir et de la réhabiliter. Actuellement, la reconstruction de l’habiter suit difficilement la reconstruction physique avec un délai très long. L'analyse se conclut par une nouvelle question de recherche : Est-il possible de définir et réglementer la reconstruction immatérielle d'une ville après une catastrophe ?

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Poullaouec-Gonidec, Philippe

POULLAOUEC-GONIDEC, Philippe

Professeur associé, Professeur émérite

Philippe Poullaouec-Gonidec est professeur émérite. Il reconnu mondialement pour ses recherches dans les domaines du paysage urbain. Tissant des liens entre le monde de la recherche et la société civile, ce lauréat Trudeau et membre élu de la Société royale du Canada (section Arts) a été titulaire/directeur de la Chaire UNESCO en paysage urbain de l'Université de Montréal (CUPUM) durant 18 ans (2003-2019). Il est actuellement membre fondateur/chercheur associé de cet organisme et de la Chaire en paysage et environnement (CPEUM). Parallèlement à ces implications scientifiques, il déploie depuis plus d'une décennie une carrière artistique en art du paysage.

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Raynaud, Michel Max

RAYNAUD, Michel Max

Professeur agrégé, Vice-doyen aux études supérieures

Michel Max Raynaud comme directeur de l’Observatoire Ivanhoé Cambridge du développement urbain et immobilier travaille sur les grands programmes urbains, leur montage et leur impact (Programme CODEX).

Dans le cadre de RESAUD avec ONU Habitat (Réseau d’Échanges Stratégiques pour une Afrique Urbaine Durable) qui travaille en partenariats contractuels avec les gouvernements et les universités à améliorer la gouvernance urbaine des sécurités urbaines (foncières, habitat, environnementales, publiques et d’accès aux services de base). Ses intérêts de recherche portent : 1/ sur les parties prenantes (citoyennes, politiques et entrepreneuriales) et leur rôle les programmes urbains ; 2/ sur les sécurités urbaines dans les espaces publics et 3/ sur les enjeux et les défis de la gouvernance métropolitaine dans les pays développés et en développement.

Au cours de sa carrière professionnelle il mené parallèlement des recherches sur la typo-morphologie, sur les courants théoriques en urbanisme, sur la sémiologie en architecture et en urbanisme et sur l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme.

Depuis 2014, Michel Max Raynaud, dans le cadre de sa collaboration avec ONU Habitat, a participé à la rédaction du Nouveau Programme pour les Villes des Nations Unies (Nouvel Agenda urbain), adopté en octobre 2016 à Quito (Équateur) lors des rencontres de Nairobi, de Genève, de New York, de Dakar, de Guadalajara et de Montréal ; et a participé aux premiers travaux de mise en œuvre du Nouveau Programme pour les Villes du Governing Council (GC26) of the United Nations Human Settlements Programme (UN-Habitat) en mai 2017 à Nairobi (Kenya).

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